Enjeux de paix et sécurité au Nigeria

Le Nigéria, en forme longue la république fédérale du Nigeria est un pays d'Afrique de l'Ouest situé dans le golfe de Guinée. Avec plus de 219 millions d'habitants en 2021 selon les chiffre de la Banque Mondiale, le Nigeria est le pays le plus peuplé d'Afrique et le sixième pays du monde. Le Nigéria possède frontière terrestre avec à l'ouest le Bénin au sud-est le Cameroun, au nord le Niger et a l’est le Tchad. Le pays est aussi bordé par le lac Tchad. Le Nigéria est le pays le plus riche du continent selon la Banque Mondiale et 27ème au niveau mondial. La force économique du Nigéria provient principalement de ces exploitations pétrolières, ils sont d’ailleurs membre de l’OPEP Le Nigeria est un pays d'Afrique de l'Ouest qui connaît depuis des décennies des enjeux de paix et de sécurité qui ont des répercussions non seulement sur le pays lui-même, mais également sur toute la région. Le pays est confronté à de nombreux défis, tels que les conflits ethniques, religieux et politiques, la violence armée, le terrorisme, la criminalité organisée, la corruption et la pauvreté. Ces défis ont des impacts négatifs sur la vie quotidienne des Nigérians, sur la stabilité politique et économique du pays, ainsi que sur la sécurité de la région dans son ensemble. Ainsi dans notre argumentaire, nous allons analyser les enjeux de paix et de sécurité au Nigeria en examinant les différentes causes de ces défis, leurs conséquences sur le pays, ainsi que les mesures prises par les autorités et les acteurs internationaux pour y faire face. Nous verrons également que les enjeux de paix et de sécurité au Nigeria sont étroitement liés à des facteurs sociaux, économiques et politiques plus larges qui doivent être pris en compte dans toute approche visant à résoudre ces problèmes.

I- LES DIFFERENTES GUERRES

1) La guerre du Delta du Niger

La guerre du Delta du Niger est un conflit qui a débuté dans les années 1990 dans la région du Delta du Niger, au sud-est du Nigeria, et qui continue de nos jours. La région est une zone riche en pétrole et en gaz naturel, mais la population locale, principalement composée d'ethnies Ijaw, Itsekiri et Urhobo, est souvent exclue des bénéfices de l'industrie pétrolière, ce qui a provoqué des tensions avec le gouvernement central et les compagnies pétrolières étrangères. Les groupes militants locaux, tels que le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND) et le Front de libération du delta du Niger (FLDN), ont commencé à attaquer les installations pétrolières, les navires de transport de pétrole et les travailleurs étrangers dans la région. Les groupes armés revendiquent une plus grande part des richesses pétrolières pour les populations locales et dénoncent la corruption et la mauvaise gestion du gouvernement central. Ces attaques ont eu un impact majeur sur l'économie du Nigeria, qui est fortement dépendante de l'exportation de pétrole, ainsi que sur la sécurité dans la région. Les compagnies pétrolières ont dû réduire leur production, ce qui a entraîné des pertes financières considérables pour l'État et les entreprises. De plus, les actes de violence et les sabotages ont causé de nombreux décès et des destructions massives d'infrastructures dans la région, aggravant ainsi la pauvreté et l'insécurité. Le gouvernement nigérian a tenté de résoudre le conflit par des moyens militaires, en envoyant des troupes pour protéger les installations pétrolières et réprimer les groupes armés. Cependant, cette approche a souvent été critiquée pour son inefficacité et les violations des droits de l'homme commises par les forces de sécurité. Des efforts ont également été faits pour résoudre le conflit par le dialogue et la négociation. En 2009, le gouvernement a signé un accord de paix avec les groupes militants, qui prévoyait une amnistie pour les combattants et des programmes de développement économique pour la région. Bien que cet accord ait réduit la violence dans la région, certains groupes armés ont refusé de déposer les armes et continuent de mener des attaques sporadiques.

2) conflit de Boko Haram

Le groupe islamiste radical Boko Haram a commencé à opérer au Nigeria dans les années 2000, mais c'est à partir de 2009 que la situation a commencé à se dégrader rapidement, avec une escalade de la violence et des attaques terroristes dans tout le pays. Le groupe a pour objectif de créer un Etat islamique dans le nord-est du Nigeria et de mettre fin à l'influence de l'éducation occidentale dans le pays. Boko Haram a mené des attaques contre des écoles, des églises, des mosquées, des postes de police et des installations gouvernementales. Le groupe est également impliqué dans l'enlèvement de milliers de personnes, y compris des femmes et des enfants, pour les utiliser comme esclaves sexuels ou comme combattants. Au fil des ans, Boko Haram a évolué en une organisation extrêmement violente et dangereuse. Le groupe s'est scindé en plusieurs factions, dont la plus célèbre est l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), qui a émergé en 2016. Cette faction a pris le contrôle de vastes étendues de territoire dans le nord-est du Nigeria et a mené des attaques transfrontalières dans les pays voisins, tels que le Tchad et le Niger. Le conflit a eu des conséquences dévastatrices pour le Nigeria et la région. Des milliers de personnes ont été tuées et des millions ont été déplacées en raison de l'insécurité. L'économie de la région a été gravement perturbée, notamment en raison de l'insécurité des transports et de la fermeture des marchés. Le conflit a également eu des répercussions sur les relations entre les communautés, les États et les pays de la région. Le gouvernement nigérian a adopté une approche multiforme pour faire face à Boko Haram. Il a lancé une campagne militaire contre le groupe, en collaboration avec les forces de sécurité des pays voisins, et a mis en place des programmes de réintégration pour les anciens combattants. Le gouvernement a également pris des mesures pour renforcer la sécurité dans la région, notamment en augmentant la présence militaire et en améliorant la coordination entre les forces de sécurité. Cependant, malgré ces efforts, le conflit persiste. Boko Haram continue de mener des attaques dans la région, notamment contre des populations civiles, et la situation reste précaire. Les experts estiment que pour mettre fin au conflit, il est nécessaire de s'attaquer aux racines économiques, politiques et sociales du problème, notamment en investissant dans le développement économique et en renforçant la gouvernance. Il est également crucial de renforcer la coordination entre les pays de la région et de soutenir les efforts de stabilisation en cours.

3) Conflit dans le plateau central

Le conflit dans le Plateau central au Nigéria est un conflit qui oppose principalement les communautés agricoles autochtones (principalement des Berom, des Anaguta, des Afizere et des Hausa-Fulani) aux communautés pastorales nomades (principalement des Fulani) pour des raisons de terres, d'eau et de pâturages. La cause principale de ce conflit est le manque de terre à cause de la forte croissance démographique. Le conflit a également des racines historiques, les communautés agricoles étant souvent accusées d'avoir expulsé les communautés pastorales de leurs terres ancestrales lors de la colonisation britannique au 19ème siècle. Les tensions entre les communautés agricoles et pastorales ont également été alimentées par des facteurs religieux et ethniques, les communautés agricoles étant majoritairement chrétiennes ou animistes et les communautés pastorales étant majoritairement musulmanes. Le gouvernement nigérian a tenté de résoudre le conflit en mettant en place des programmes de médiation et de réconciliation, en distribuant des terres aux communautés pastorales et en créant des aires protégées pour les animaux sauvages. Cependant, ces efforts ont été largement inefficaces, car ils ont été confrontés à des obstacles tels que la corruption, la mauvaise gouvernance et la non application des lois.

4) conflit du Biafra

La guerre du Biafra a été un conflit qui a eu lieu au Nigeria entre 1967 et 1970. Le Biafra était une région du sud-est du Nigeria, principalement peuplée d'igbos, qui avait déclaré son indépendance en mai 1967 sous le nom de République du Biafra. La principale raison de cette déclaration d'indépendance était le sentiment d'exclusion politique, économique et sociale ressenti par les Igbos, qui avaient été victimes de discrimination et de marginalisation de la part du gouvernement nigérian. Le gouvernement fédéral du Nigeria a réagi en lançant une offensive militaire contre le Biafra, avec le soutien des puissances étrangères, notamment le Royaume-Uni, qui était le principal fournisseur d'armes au gouvernement nigérian. La guerre qui a suivi a été longue et brutale, marquée par des atrocités de part et d'autre. Le Biafra était principalement soutenu par des pays africains comme la Tanzanie, la Zambie et le Gabon, ainsi que par des organisations humanitaires internationales telles que le Comité international de la Croix-Rouge et Médecins sans frontières. La communauté internationale a appelé à une fin rapide de la guerre et à un accord politique pour régler la crise, mais les pourparlers ont échoué à plusieurs reprises. En 1970, le gouvernement biafrais a capitulé, mettant fin à la guerre et réintégrant la région dans le Nigeria. Le conflit a entraîné la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes, principalement des civils, et a provoqué une grave crise humanitaire, marquée par la famine et les maladies qui ont touché des millions de personnes. Ce conflit a une forte coloration ethnique (250 ethnies) et économique, et selon le HCR cette guerre a engendré plus de 4.000.000 de déplacés et 2.000.000 de réfugiés cette guerre a aussi fait près de145.000 perte en vie humaine dont plus de 100.000 civils.

II- La dimension des conflits au Nigéria

1) Dimension religieuse

Ces divisions opposent, généralement, non seulement musulmans et chrétiens, mais également les adeptes d’une même confession religieuse. Le fondamentalisme religieux, qui s’exprime à travers des formes assez radicales de militantisme, constitue une menace sérieuse pour la paix. Ce militantisme est entretenu par des acteurs multiples parmi lesquels figurent en bonne place les leaders religieux et les hommes politiques. Forte politisation de la religion. Il s’agit pour chaque partie d’avoir sous son contrôle le plus grand nombre d’adeptes. Il faut dire que cette région dispose de millions d’ouailles à gagner. Des millions des northeners, les peuples des montagnes notamment, sont des fidèles des croyances traditionnelles et constituent pour ces deux religions des partisans importants susceptibles d’être recrutés. Forte politisation de la religion elle se fait remarquer par trois évènements Le premier est relatif à la visite officielle du Pape Jean-Paul au Nigeria en 1982. Arrivé à Lagos, il est naturellement reçu par le Président Shehu Shagari. Pour certains extrémistes musulmans, le Chef de l’Etat nigérian n’aurait pas dû le recevoir. Le deuxième événement fait suite à l’adhésion du Nigeria à l'OCI. En janvier 1986, le Nigéria intègre l’organisation. Il s’ensuit un débat houleux sur la scène politique nationale et régional. Jama'atu Nasril Islam, un mouvement islamique radical, dans une contre-offensive, a même appelé le gouvernement à décréter la journée de vendredi sans travail, comme c’est le cas pour le dimanche. le troisième évènement porte sur la loi islamique. Pour l’élite politique chrétienne, l’introduction de la Charia au Northern Nigeria est la preuve de la préférence des autorités régionales à l’Islam, dans une société religieusement pluraliste avec une constitution laïque. L’élite politique musulmane réplique en déclarant que le Common Law ou droit commun en vigueur dans le pays est essentiellement une loi chrétienne. Ce faisant, ils trouvent dans l'esprit de la constitution nigériane une orientation évangélique.

2) Dimension ethnique et culturelle et économique

Le Nigeria a connu plusieurs guerres et conflits au cours de son histoire, et les facteurs économiques et sociaux ont joué un rôle important dans la plupart de ces conflits. Voici quelques exemples de ces facteurs :Les inégalités économiques : Le Nigeria est un pays avec de fortes inégalités économiques entre les différentes régions et groupes ethniques. Les régions riches en pétrole et en ressources naturelles ont tendance à être plus riches que les régions du nord, où l'agriculture est la principale source de revenus. Les groupes ethniques les plus riches ont également tendance à être plus influents politiquement, ce qui peut contribuer à l'exclusion des groupes minoritaires. Le chômage : Le Nigeria a un taux de chômage élevé, en particulier parmi les jeunes. Les jeunes sans emploi peuvent être plus enclins à se joindre à des groupes extrémistes ou à se rebeller contre le gouvernement. Les tensions ethniques et religieuses : Le Nigeria est un pays diversifié sur le plan ethnique et religieux, avec plus de 250 groupes ethniques et une division à peu près égale entre chrétiens et musulmans. Les tensions entre ces groupes peuvent conduire à des conflits, en particulier dans les régions où les groupes ethniques et religieux se chevauchent. Les ressources naturelles : Le Nigeria est riche en pétrole et en gaz naturel, ce qui a contribué à la corruption, à l'enrichissement illicite et à la lutte pour le contrôle de ces ressources. Les groupes armés ont également profité de la richesse pétrolière pour financer leurs activités. Les conflits fonciers : Le Nigeria connaît depuis longtemps des conflits fonciers entre les agriculteurs et les éleveurs, qui se disputent souvent l'accès à la terre et à l'eau. Ces conflits peuvent également être exacerbés par des tensions ethniques et religieuses.

III- CONSEQUENCES DES GUEURRES AU NIGERIA

Les conflits au Nigeria ont eu de nombreuses conséquences négatives pour la population, l'économie et la stabilité du pays. Voici quelques exemples de ces conséquences :

Les pertes humaines : Les conflits ont entraîné de nombreuses pertes humaines, notamment des victimes civiles et des combattants. Les conflits ont également provoqué le déplacement forcé de millions de personnes, qui ont dû fuir leurs maisons et leurs terres pour chercher refuge dans d'autres régions du pays.

Les impacts sur l'économie : Les conflits ont eu des impacts économiques négatifs, tels que la destruction d'infrastructures, l'interruption des activités commerciales et la réduction de la production agricole. Le Nigeria est également un important exportateur de pétrole, et les conflits ont perturbé la production et l'exportation de pétrole, entraînant des pertes de revenus importantes pour le pays.

L'insécurité alimentaire : Les conflits ont également eu des répercussions sur la sécurité alimentaire, en raison de l'interruption des activités agricoles et de la dégradation des terres. Les communautés touchées par les conflits ont souvent des difficultés à accéder à des aliments nutritifs et suffisants.

La détérioration de l'état de santé : Les conflits ont également eu des conséquences sur la santé des populations touchées, notamment en raison de la difficulté d'accéder à des soins de santé et de l'augmentation des maladies infectieuses liées à la surpopulation dans les camps de réfugiés.

La déstabilisation politique : Les conflits ont également eu des impacts politiques en déstabilisant les gouvernements et en créant des tensions entre les différents groupes ethniques et religieux. Ils ont également entraîné une militarisation accrue de certaines régions du pays.

IV- Les efforts de résolution des conflits

A.1- effort de l’Etat nigérian pour lutter contre Boko Haram

L'opération militaire déployée par l'armée nigériane, appelée "Opération Zaman Lafiya" qui a été lancée en 2013 pour combattre Boko Haram dans le nord-est du Nigéria. Cette opération a été renforcée par l'intervention de forces militaires de pays voisins, comme le Tchad, le Niger et le Cameroun. La mise en place de programmes de renforcement de la sécurité, comme la mise en place de patrouilles communautaires et de systèmes de surveillance pour protéger les zones vulnérables. Les initiatives de communication pour combattre la propagande et la désinformation de Boko Haram, et pour sensibiliser les communautés aux dangers de la radicalisation.

• A.2- effort de l’Etat nigérian pour lutter contre les crises internes

Les efforts pour améliorer la situation économique du pays, qui ont visé à stimuler la croissance économique, à lutter contre la corruption et à réduire la pauvreté. Les initiatives pour renforcer la transparence et la responsabilité des institutions étatiques, comme la mise en place d'un système de contrôle de la qualité des services publics et la création d’uns système de surveillance indépendant pour lutter contre la corruption. Les efforts pour promouvoir la participation citoyenne et la démocratie, comme la mise en place de mécanismes de consultation et de participation des communautés dans les processus de prise de décisions et la mise en place de programmes de formation pour les leaders communautaires. Les initiatives pour renforcer la sécurité intérieure, comme la mise en place de programmes de surveillance et de patrouilles dans les zones à risque et la création de systèmes de soutien pour les victimes de violence. Les efforts pour améliorer la situation des réfugiés et des personnes déplacées par les conflits comme la mise en place de programmes d'aide humanitaire et de réinsertion socio-économique.

• B- Les efforts de la communauté internationale et organisation régionale et sous régionale

La communauté internationale et les communautés régionales ont également pris des initiatives pour aider à résoudre les crises nigérianes. Voici quelques exemples: Le contributions financières et les dons en nature pour aider à financer les programmes d'aide humanitaire pour les personnes affectées par les conflits. Les efforts pour soutenir les initiatives de développement économique et social dans les régions affectées par les conflits, comme les projets d'infrastructure, les programmes de formation professionnelle et les initiatives pour améliorer l'accès à l'éducation et à la santé. Les initiatives pour renforcer la coopération régionale dans la lutte contre les conflits, comme la mise en place de programmes de formation et d'échange pour les forces de sécurité et les responsables gouvernementaux. Les efforts pour soutenir les initiatives de réconciliation et de réintégration des ex-combattants de Boko Haram et pour soutenir les programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR). Les initiatives pour soutenir les efforts de l'État nigérian pour améliorer la transparence et la responsabilité des institutions étatiques, comme la mise en place de systèmes de surveillance indépendants pour lutter contre la corruption.

• C- Les efforts de la société civile

La société civile au Nigéria a également joué un rôle important dans la lutte contre les crises internes, en mettant en place des initiatives pour aider à résoudre les conflits et à améliorer les conditions de vie des personnes affectées. Voici quelques exemples: Les campagnes de sensibilisation pour lutter contre la radicalisation et la désinformation de Boko Haram Les initiatives de médiation communautaire pour résoudre les conflits locaux et les tensions intercommunautaires Les campagnes pour lutter contre la corruption et pour améliorer la transparence et la responsabilité des institutions étatiques Les initiatives pour améliorer l'accès à l'éducation et à la santé dans les régions affectées par les conflits. Les campagnes de plaidoyer pour améliorer les conditions de vie des réfugiés et des personnes déplacées par les conflits. Les initiatives pour soutenir les victimes de la violence et de l'abus de droits humains.

En conclusion, les guerres et conflits qui ont eu lieu au Nigeria ont été causés par des facteurs économiques, sociaux et politiques complexes tels que les inégalités économiques, le chômage, les tensions ethniques et religieuses, les ressources naturelles et les conflits fonciers. Ces conflits ont eu des conséquences négatives importantes sur la population, l'économie et la stabilité du pays, notamment des pertes humaines, des impacts économiques, l'insécurité alimentaire, la détérioration de l'état de santé et la déstabilisation politique. La résolution de ces conflits est essentielle pour assurer la sécurité et la stabilité du Nigeria et pour permettre à la population de vivre dans la paix et la prospérité. Cela nécessite une action concertée de la part des gouvernements, de la société civile et de la communauté internationale pour aborder les causes profondes des conflits et travailler ensemble pour promouvoir la réconciliation, la justice et le développement durable.